01/07/1804 ; Paris - 08/06/1876 Nohant

Amantine Aurore Lucile Dupin est une romancière, dramaturge, critique littéraire et journaliste française. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'œuvres diverses.

En 1822, elle épouse le baron Casimir Dudevant, ont deux enfants mais les deux époux ne s'entendent pas et se séparent en 1831.

Aurore prend le pseudonyme de George (sans -s, à l'imitation des Anglais) Sand, en souvenir de son amant, Jules Sandeau, en 1832, à l'occasion de son premier roman, Indiana : on y retrouve des critiques de l'inégalité des sexes et du mariage, thèmes que l'on retrouvera fréquemment dans ses œuvres.

En 1833, à la fin de sa liaison avec Sandeau, elle rencontre le jeune poète Alfred de Musset, qui devient son amant. Par la suite, elle obtient la séparation d'avec Casimir Dudevant et la garde de sa fille, Solange, tandis que le baron Dudevant se voit confier la garde de son fils Maurice. Outre sa réputation littéraire, Sand fit également parler d'elle par le caractère particulier, pour l'époque, de sa vie privée. Refusant de se conformer aux conventions, elle fit scandale en s'habillant de vêtements masculins, en fumant, et surtout par ses nombreuses liaisons (Frédéric Chopin et bien d'autres encore). Sa lutte pour l'émancipation féminine l'amena en effet à s'attribuer les mêmes droits que les hommes dans sa vie personnelle.

En 1848, avec la chute de Louis-Philippe, ses écrits deviennent de plus en plus politiques, elle contribue au Bulletin de la République et lance un journal éphémère, La cause du peuple. Mais l'échec de la révolution qui s'ensuivit la pousse à revenir aux thèmes de l'innocence et de la simplicité, ainsi qu'à une retraite à Nohant. Elle y reçoit des invités remarquables comme Gustave Flaubert, Frantz Liszt, Eugène Delacroix, Théophile Gautier ou Honoré de Balzac.

La vie à la campagne, les vertus et la dure vie des paysans seront ainsi les sujets de La Mare au diable (1846), La Petite Fadette (1849). Jusqu'à sa mort en 1876, elle continue d'écrire et laissera également une des plus abondantes correspondances de la littérature française. Elle a entretenu une grande amitié épistolaire avec Victor Hugo mais ils ne se seront jamais rencontrés.

Rien ne dit que son passage à Cordouan, en 1829, n’a pas été l’occasion d’une visite à ses parents éloignés, les châtelains de Mons, à Royan !

     « Enfin le troisième jour nous nous trouvâmes en pleine mer et débarquâmes au phare de Cordouan, sur un banc de rochers au milieu des flots [...]