Paris, 1798 - Hyères, 1874

Jules Michelet naît dans une famille aux traditions protestantes, son père est maître-imprimeur. Agrégé de lettres en 1821, il débute sa carrière à Paris comme professeur d’histoire à l'École normale supérieure et rédige des manuels scolaires. Après la révolution de 1830, il est chef de la section historique aux Archives puis, nommé à la chaire d'histoire du Collège de France. Il fait de son enseignement une tribune pour ses idées libérales et anticléricales.

En 1831, il publie son premier grand ouvrage historique Introduction à l'histoire universelle. En 1847, il écrit son Histoire de la Révolution française. Le coup d'État de 1851 le chasse de sa chaire du Collège de France et lui fait perdre sa place aux Archives : il a refusé de prêter serment au pouvoir impérial.

Il séjourne du 1^er juin au début novembre 1859 à Saint-Georges-de-Didonne, dans une maison du Trier, qui existe toujours, sans doute sur l'invitation de son ami Eugène Pelletan. A cette occasion, il découvre la tour de Cordouan, à laquelle il consacre quelques lignes dans La Mer, écrit en partie durant ce séjour, publié en 1861 et dont Pierre Loti écrira la préface en 1898. Il y décrit également une tempête mémorable, à laquelle il a assisté pendant son séjour, pendant 5 jours et 5 nuits.

Il commence la rédaction d'une histoire du XIX^e siècle lorsqu'il s'éteint, en 1874 et a droit à d’imposantes funérailles nationales.

Son buste par le sculpteur-vigneron Bouyer orne la Maison des Associations de Saint-Georges-de-Didonne.