Dubois, Bruno
Issu d'une dynastie de médecins charentais, Bruno Dubois est né en 1952 et il a passé une bonne partie de son enfance, avec ses frères et sœurs, à Saujon. Il était, nous dit-on, champion de cache-cache, de vélo et enfant de chœur irréprochable. Il est, aujourd'hui, professeur de Neurologie à l'Hôpital de la Salpêtrière, à Paris, responsable de la clinique des Maladies Cognitives et Comportementales et du futur Institut Alzheimer de l'Assistance Publique. Il est aussi Directeur de Recherche à l'Inserm, spécialiste des grandes fonctions du cerveau (comme la mémoire), président du Comité Scientifique de l'Association France-Alzheimer et de l'International Fund Raising for Alzheimer's disease.
Les recherches qu'il dirige ont fait, en 2008 la première page de journaux comme Le Monde ou Le Figaro... Et pour cause, ces travaux sur la Maladie d'Alzheimer, (publiés initialement dans la prestigieuse revue scientifique internationale The Lancet), vont permettre un diagnostic plus précoce et rendre possible l'application de nouveaux traitements améliorant les probabilités de stopper, voire de guérir, cette affection terriblement invalidante. La maladie d'Alzheimer, la plus répandue des affections neurodégénératives, est aussi la plus mal connue. Car si toutes les étapes, ce que le Bruno Dubois appelle la "cascade biologique" sont identifiées, la cause de son apparition reste une énigme. Or il existe aujourd'hui, selon le Professeur Dubois, un faisceau de preuves qui indiquent que les processus d'altération du cerveau sont en marche, grâce à des moyens d'investigation médicale qui n'existaient pas il y a peu, comme l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM), et la tomographie par émission de positons ou TEP. L'association de ces examens avec des tests de mémoire très précis peut désormais permettre de déceler bien plus tôt l'enchaînement des lésions cérébrales. Un progrès très encourageant qui a été salué unanimement par la communauté médicale internationale.
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