La société des régates de Royan
La création des Régates Royannaises
Extrait du livre de Denis Butaye, La station touristique royannaise de la fin du XVIIIe au début du XXe
La création des Régates Royannaises, en 1851, est le fruit de l’action des Bordelais qui lancent la manifestation avec la fondation de la Société des Régates de la Gironde. Les premières régates ont lieu les 10 et 11 août 1851 (elles seront programmées le 15 août, jour de la fête impériale, à partir de 1855). La Brise, goélette de GM. G. Guibert Neveu, Bordelais, remporte la course.
D'après les journaux de l'époque, la foule est immense mais l'organisation est approximative. Aussi la société des régates corrige-t-elle les premiers dysfonctionnement lors des éditions suivantes.
Le succès est donc complet et la foule afflue pour assister à l’événement organisé par les Bordelais. Les régates attirent donc de nombreux visiteurs et l’édition de 1855 nécessite l’augmentation du nombre des liaisons Bordeaux-Royan : « Bateaux à vapeur du Bas de la Rivière. A l’occasion des régates, un vapeur supplémentaire sera mis à disposition. Départ le mercredi 15 Août, à 6 h, retour, le jeudi 16, l’heure sera fixée la veille à Royan. » L’avis est répété le lundi 13 Août 1855.
Royan, la rade un jour de régates, coll. JPV
La fréquentation de la station passe de 5 000 baigneurs en 1850 à plus de 15 000 en 1860 et 40 000 en 1870. Cette augmentation soudaine et vertigineuse doit trouver une part de son explication avec cette manifestation, encore unique dans le grand sud-ouest de la France. Les navires engagés dans la course, sont des bateaux de course très compétitifs qui concourent aux plus importantes épreuves nautiques mondiales.
Ainsi, en 1851, la petite goélette La Brise, propriété de M. G. Guibert Neveu, construite par Guibert, architecte naval sur le quai Sainte-Croix, de Bordeaux, déclarée à la Plaisance au quartier maritime de Bordeaux, le 5 août, remporte les régates dès le 11 août (elles seront ensuite programmées le 15 août, jour de la fête impériale).
Le bateau est comparable aux grands navires de course à tel point qu’il a parfois été confondu avec l’autre goélette, America, new-yorkaise, qui participe le 22 août à la course Cowes - qui deviendra la Coupe de l’America - autour de l’Ile de Wight où elle est vainqueur.
L’organisation d’un tel événement, rassemblant un public considérable et des bateaux exceptionnels, devient rapidement essentielle pour la station. La prise en charge de la manifestation par des Étrangers ne satisfait pas la municipalité qui s’adjuge l’organisation des régates, dès 1857. La Société des Régates prend alors comme président, le député officiel, de la Gironde, Michel Montané, sous le patronage du maire de Royan .
Et voguent les Régates
La Société des Régates de Royan, devient, en 1914, l'Association Régates de Royan. C'est à cette époque qu'est créé le pavillon des Régates, 2 "R" sur un drapeau bleu, blanc, rouge, frappé en son centre d'une ancre de marine. Pour obtenir le droit d'afficher une ancre, réservée à la Marine nationale, les Régates ont dû obtenir l'accord du Ministère de la Marine.
La course croisière entre la Côte de Beauté et Archachon puis la course Royan-La Baule de 1927 à 1940 sont des grands événements de la vie du club qui se voit confier la gestion du port après-guerre jusqu'en 1977.
D’un club house situé à la belle époque au célèbre Café des Bains, à celui tout aussi prestigieux du Casino Municipal, détruit en 1985, en passant par un ancien blockhaus sur les quais, dans les années 50, et même, à une simple cabane sur la plage, dans les années 90, le club nautique royannais aura beaucoup voyagé !
Le club a connu un passage difficile dans les années 90, alors que cohabitaient, sur la base nautique, trois structures, elles-mêmes coordonnées, à partir de 1997, par une nouvelle association, Espace Nautique. Du fait du partage des activités, les Régates de Royan ne géraient plus que la voile habitable. Loïck Peyron lors du Grand Prix des Multicoques
Pour autant, la ville connaît de grands rendez-vous comme le Challenge de l'Arc Atlantique en 1994 ou le Grand Prix des Multicoques en 1997 et 1998. Le club négocie cette passe difficile en redevenant, au début des années 2000, l’unique club nautique de la ville, regroupant à la fois la voile habitable, la voile légère sportive et de loisir, et les activités estivales, autrefois réparties entre plusieurs structures.
Le développement de la voile scolaire, sous l’impulsion de l’Agglomération Royan Atlantique, la création d’une option voile au lycée Cordouan en 2001, l’organisation de manifestations nautiques comme le Challenge des Entreprises ou encore l’accueil du Tour de France à la Voile, depuis 2005, auront notamment marqué la vie du club pendant ces dix dernières années, et sans doute contribué à hisser les Régates de Royan au rang des clubs les plus importants de la région Poitou-Charentes.
La base nautique installée en 1996
Le point sur les Régates en 1969
Les régates du début du siècle
Assez loin dans le Sud, les bateaux pilotes de la station de Royan et des barques de pêche lourdement gréées se rassemblaient. A contre-jour, au-dessus des pavois, on distinguait des têtes anormalement nombreuses. Des pavillons flottaient joyeusement en tête des mâts et aux cornes des gréements. Le temps était beau. Le jusant s'amorçait, contrarié par une brise légère. Sautant sur son affût, un petit canon de bronze tonna. M. Le Président du Jury de la Société des Régates de Royan, venait de donner le départ de la deuxième série. Du haut d'une estrade érigée au pied du monument Garnier, le jury surveillait la ligne de départ.
Les badauds, nombreux en cette belle journée d'août du début du siècle, se désignaient du doigt ou de l'ombrelle quelques silhouettes connues qui se détachaient sur le papillotement des vagues. C'étaient La Rose des Vents à laquelle hier, dans le port, on avait acheté des crevettes, ou la Marie-Pierre dont le patron, haut en couleur, était une figure locale. Mais là s'arrêtait l'intelligence de la course. Car, allez donc savoir où allaient ces bateaux, et pourquoi les uns voguaient vers Foncillon, alors que les autres pointaient sur Cordouan. Demain, le Journal Rose publierait le nom des vainqueurs, et le récit de l'empoignade des bateaux pilotes, ces rudes bourlingueurs des passes, serait suivi de l'habituel à-propos prononcé par le Président de la Société des Régates de Royan.
La doyenne des sociétés royannaises, qui avait fêté son cinquantenaire sous le septennat du Président Loubet, venait d'apporter sa touche annuelle de prestige au programme des réjouissances royannaises. Une dizaine d'années plus tard, peu avant la Grande Guerre, a lieu la première régate entre Arcachon et Royan. Elle est organisée conjointement par la Société Nautique d'Arcachon et par la Société des Régates de Royan. Aux lourdes barques de pêche se joignent quelques «racers». On commence à parler «yachting».
Puis, avec le concours du Sport Nautique de la Gironde, la Société des Régates de Rovan fait disputer, à partir de 1927 et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, ce qui constitue alors la plus importante course-croisière du golfe de Gascogne : Royan - La Baule et retour. Rochelais, Bordelais et Arcachonnais prennent l'habitude de se mesurer sur notre plan d'eau. Cependant la "saison" demeure brève. On ne navigue alors qu'entre juin et août. Passé l'équinoxe d'automne, adieu la plaisance. Dans le petit port qui assèche, seuls hibernent quelques bateaux de pêche, des canots et le baliseur des Ponts et Chaussées.
A partir de 1939 et pour une décade, il ne sera plus question de navigation de plaisance en Gironde. La mer est interdite. Vers la fin des hostilités, la ville et son port sont écrasés par un inutile bombardement. Il faudra attendre 1950 pour que se normalisent les activités de la cité, et que reprennent les préoccupations concernant le yachting.
Le port de Royan bombardé, photo Puiraveau
École de voile et expansion du yachting
Alors tout va aller très vite. Les dériveurs légers s'emparent de la Grande Conche. Ils ne la quitteront plus. En 1951, une école de voile est fondée. Chaque année, régulièrement, elle verra s'accroître le nombre de ses stagiaires. Ils seront plus d'un demi-millier à la session de 1968. Des champions seront formés, voire des champions du monde, mais n'anticipons pas. Notre Société des Régates de Royan, vieille dame centenaire, mais rajeunie, rénovée, se met au rythme des Royannais passionnément attachés à la résurrection de leur ville.
Rentrée à la base, Photo Bourdier
À ce phénomène local vient se superposer un fait national d'envergure : l'extraordinaire et brutale expansion du yachting tant à voile qu'à moteur lourd ou léger, qui se traduit localement en quelques années, par la saturation quasi-absolue de nos installations de plaisance.
Fuyant les zones urbaines encombrées, les routes inconfortables, les plages surpeuplées, aspirant à une détente sans contrainte, sans embouteillages et sans feux rouges, à la recherche du calme et des espaces vides, toute une génération vient de découvrir la mer. La mer libre. Thalassa.
Dans un même temps, l'utilisation de matériaux nouveaux — le plastique pour les coques, le nylon et le Tergal pour les gréements, l'inox pour les accastillages, les vernis et les peintures modernes—va faciliter les entretiens et rendre le yachting de plaisance plus accessible. Les bateaux plus légers sont devenus plus aisément transportables. Tout cela accélère un phénomène de mutation et de croissance dont les effets secondaires secoueront nos assemblées générales. La vieille dame est parfois bousculée. Mais, avec l'aide de conseillers avertis, bien que parfois en désaccord sur les options à prendre, les priorités à décider et les voies à suivre, elle se mettra au goût du jour. Elle s'y mettra de bonne grâce d'ailleurs, et il est remarquable de constater qu'en cette période de transition difficile, la majorité des membres de la Société des Régates de Royan s'est constamment refusée à adopter des solutions de facilité immédiate.
La modernisation des infra-structures
Cette expansion pose, en effet, de nombreux problèmes. Les infrastructures sont devenues insuffisantes, il faut créer des parkings, mettre en place des installations nouvelles: pontons, grues, treuils, agrandir le port, puis s'occuper de sa clientèle. La grande affaire a alors été de partager entre la pêche, le commerce et la plaisance, un port que l'on savait déjà trop petit. Certes, jusque-là, plaisanciers et marins pêcheurs avaient cohabité dans une excellente atmosphère de compréhension et de concessions réciproques. Mais l'exiguïté du plan d'eau, en dépit des affinités évidentes qui rapprochent ces deux collectivités rendait chaque jour plus difficile cette cohabitation. Les horaires d'activité différaient, en dépit des impératifs de marée. L'amarrage bord à bord des yachts et des bateaux de pêche présentait pour les uns et pour les autres trop de gêne et trop de contrainte.
La construction du quai de Gosport et le dragage des fonds dans la partie est du port, parachevant les travaux et aménagements successifs de l'ensemble pêche-plaisance, entrepris depuis la libération, permettent alors d'apporter une solution satisfaisante à ce problème. La "Plaisance" se regroupe dans la partie orientale du port le long des quais du Casino et de Gosport.
Ce plan d'eau, maintenant les bateaux à flot à toute heure de marée, est équipé d'un certain nombre de pontons dont l'exploitation et l'entretien sont confiés à la Société des Régates de Royan. Elle percevra pour le compte de la ville de Royan les taxes qui lui sont dues. Et la saison 1968, verra s'achever, avec la finition du quai de Gosport, l'assiette définitive du port de plaisance de Royan. Pour la première fois, il va être possible de tirer quelques conclusions sur son exploitation.
Disons tout d'abord que si certaines critiques ont été formulées, la majorité des usagers s'est montrée satisfaite des conditions dans lesquelles elle a pu cette année, profiter de l'ensemble des installations. Nombre d'entre eux ont tenu à exprimer par écrit à la Société des Régates de Royan leur approbation pour œuvre entreprise et dire que les conditions de leur séjour dans le bassin de la Plaisance, étaient en très nette amélioration. 660 bateaux ont fréquenté notre plan d'eau en 1968, soit: 225 yachts "lourds" (c'est-à-dire voiliers habitables), 240 dériveurs légers, 195 bateaux à moteur. Ce nombre global est, à peu de chose près, celui qui avait été atteint en 1967 (165) mais avec une différence dans la répartition. En 1967, le nombre des yachts lourds avait été de 191 et celui des dériveurs légers de 272.
L'avenir
Première constatation : le tonnage total augmente. Le yachting "s'alourdit". c'est une évolution normale, souhaitée. Mais il est dommage qu'elle se fasse pour l'instant aux dépens des dériveurs légers. Cette dernière catégorie contient, en effet, les espoirs et l'avenir de notre association. Les actuels barreurs de Vauriens se compteront dans une ou deux décennies, parmi les animateurs les plus efficaces de la Société des Régates de Royan. C'est surtout vers eux que doit se porter l'attention du Club. Le Conseil d'administration de la Société des Régates de Royan l'a bien compris et a décidé d'accroître en 1969 les moyens de notre école de voile. L'amélioration des deux parkings (Grande Plage et Gosport) et des équipements adaptés au yachting léger est conjointement à l'étude.
Une autre catégorie de plaisanciers mérite également un intérêt particulier. C'est celle qui réuni tous les adeptes du motonautisme, dont le nombre a augmenté régulièrement chaque année jusqu'en 1967:
- 1964 : 103 bateaux
- 1965 : 112 bateaux
- 1966 : 139 bateaux
- 1967 : 202 bateaux
Puis ce nombre s'est stabilisé autour de 200 unités pour 1968. Là aussi, il semble que le point de saturation soit atteint.
Cette section de la plaisance a des objectifs et des besoins particuliers: les adeptes du ski nautique et les pêcheurs.
La croisière motonautique n'a pas encore démarré. Il est dans les intentions de la Société des Régates de Royan, affiliée depuis cette année à la Fédération Française Motonautique, d'organiser au cours de la prochaine saison deux croisières conduites, l'une, vers le plan d'eau de la Seudre, associée peut-être avec une descente de la Charente, l'autre remontant la Gironde vers les vignobles de l'Entre-Deux-Mers.
Un effort va être entrepris pour apporter à cette section les facilités et les infrastructures qui lui font défaut pour profiter au mieux d'un plan d'eau plein de possibilité. En première urgence, l'amélioration des moyens de mise à l'eau et de retrait va être étudiée à partir des actuels parkings, le quai de Gosport en particulier, devrait pouvoir être utilisé plus aisément pour des bateaux pouvant peser jusqu'à 500 kg. Ensuite, la pratique du ski nautique pourrait être améliorée par la mise en place de chenaux bien réglementés, d'un ponton de départ mouillé en eau profonde et d'un parcours de slalom.
La collectivité sympathique que constitue le motonautisme de pêche, appréciera de pouvoir appareiller plus vite à partir de pontons mieux surveillés et mieux équipés, et d'y recevoir au retour de la pêche une assistance plus efficace. C'est dans ce sens que la Société des Régates de Royan entend améliorer en 1969 son service "ponton". Quant au motonautisme de compétition, il sera peut-être possible de prévoir pour la prochaine saison, sous l'égide de la F.F.M. et avec l'aide des clubs voisins (Bordeaux, Arcachon, La Rochelle) certains rallyes, manifestations, présentations de bateaux destinés à mieux faire connaître cette subdivision de la plaisance.
At last but not at least, parlons maintenant des voiliers "lourds". Nous avons vu plus haut, que si leur nombre est maintenant stationnaire, leur tonnage global augmente. Deuxième phénomène: la saison s'allonge. Dans les deux sens d'ailleurs. Déjà quelques croiseurs sortent toute l'année. En outre, les améliorations apportées à nos installations et aux dispositions prises au point de vue sécurité et surveillance, ont incité plusieurs propriétaires à confier à la S.R.R. pour l'hivernage, le gardiennage de leurs bateaux. Il n'est pas déraisonnable d'imaginer que, dans quelques années, à la mesure du développement des moyens de transport, aérien entre autre, notre plan d'eau devienne hors saison, une station pour week-end nautique. Dans les années qui viennent on verra alors dans notre port des mâts plus hauts et plus fréquemment gréés.
Dèjà la Société des Régates de Royan se prépare à cette éventualilé. Son secrétariat administratif fonctionne toute l'année, entretenant une permanence au port les dimanches et jours fériés. À partir du 1er janvier prochain, le ponton aux carburants sera remis en service et n'aura plus de clôture annuelle. La diffusion des bulletins météo sera assurée tout au long de l'année.
Cette année comme l'an passé, nombre de nos sociétaires ont fréquenté les ports du littoral du golfe de Gascogne et de la Bretagne sud. Certains ont poussé vers la Manche et les îles anglo-normandes. Et, au retour de leur périple, nous avons été heureux d'apprendre par eux, qui avaient pu comparer, que notre jeune port de plaisance était sur la bonne voie pour l'accueil, le confort et l'agrément qu'il offrait à ses visiteurs. Sur le plan sportif, un prochain article sur la saison 1968 mettra en vedette, comme il convient, les mérites de nos "mangeurs d'écoute".
Cependant, dès maintenant, nous ne pouvons passer sous silence l'éclatant succès remporté à Plymouth, en Angleterre, par un de nos équipages rie dériveur léger (420) Frédéric Bourdereau et Françoise Chauveau. Précédant un lot très relevé de concurrents étrangers, ils remportaient brillamment le titre de champions du monde de la catégorie et faisaient flotter très haut, en fait en tête de mât, le pavillon de la Société des Régates de Royan. Au moment où paraîtront ces lignes, ce couple sympathique et fort représentatif du groupe des jeunes que notre société compte dans ses rangs sera uni par les liens du mariage. Qu'il nous soit permis de leur offrir ici nos plus affectueux vœux de bonheur.
La doyenne des sociétés sportives de Royan se porte allégrement. Elle a vaillamment traversé une période délicate, et il semble bien que les moments difficiles sont derrière elle.
Rendons hommage en bloc aux différents "skippers" qui, avec l'aide de municipalités efficaces et compréhensives, ont tenu ferme la barre de la Société des Régates de Royan au cours de ces vingt dernières années. Ils ont fait de cette Société contre vents et marées et en évitant bien des écueils, un outil très convenablement adapté à sa mission.
Le plus bel hommage qui puisse leur être rendu est sans doute de paraphraser une appréciation :
"La Société des Régates de Royan, dont les membres constituent de très loin la majeure partie des utilisateurs du port de plaisance, par son esprit sportif, ses structures d'accueil, son organisation administrative, le sens de la mer dont sont dotés la plupart de ses dirigeants, est la personne morale la plus qualifiée pour assurer l'exploitation du très bel instrument touristique que constitue le port de plaisance. L'équipe actuellement de quart consciente de ses responsabilités et de l'honneur qui lui est fait, aura à cœur de "tenir la route"."
Les champions du monde, Frédéric Bourdereau et Françoise Chauveau
reçoivent des mains de M. Matras, premier Adjoint au Maire, la médaille de la ville de Royan
(Photo officielle Sud-Ouest faite à l'endroit de la S.R.R).
Les Présidents des Régates de Royan
Frédéric Garnier Jean-Bernard Prudencio
(1851-1905) (2000- )