Le raz-de-marée du 8 janvier 1924
Par Roger Chotard
De Saint-Malo à la pointe du Finistère et jusqu'à Biarritz, la mer a, sur un grand nombre de points, causé des ravages considérables : bateaux à l'ancre coulés et fracassés, quais défoncés, maisons inondées. Le littoral Breton fut particulièrement touché, notamment à Saint-Guénolé et à Kérity (1), où la flottille de pêche a été presque perdue. Dans le Morbihan, on n'avait point vu pareil désastre depuis 1877. (2)
Considérée à l'époque comme un véritable raz-de-marée, cette tempête n'épargne pas la côte Charentaise. De la Rochelle à Royan, une mer déchaînée ravage tout le littoral.
À Royan, celle-ci dure de deux heures à six heures du matin, mais c'est vers quatre heures qu'elle se fait sentir avec le plus de force. Dans son édition du dimanche 13 janvier, le Journal de Royan en fait un compte rendu précis : "À ce moment (4 heures du matin), le niveau de la mer s'éleva brusquement de cinq mètres environ : tous les bateaux dans le port, rompirent leurs amarres et vinrent se jeter sur les quais où ils brisèrent une dizaine de bornes en pierre ou en fer ; l'un deux défonça le hangar en planches servant de magasin au pilotage."
Tous eurent des avaries plus ou moins sérieuses ; par suite d'une voie d'eau, trois d'entre eux coulèrent : le Saint François de Pauillac, patron Moreau ; Myosotis, de Royan, patron Chapeau et la gabarre vapeur Saintonge qui assure le service de transport de marchandises entre Bordeaux et Royan.
Au premier appel des sirènes et de la cloche d'alarme du port, les équipages accourent (3) ; après des efforts surhumains, la plupart des bateaux ramenés par le flot sont de nouveaux solidement amarrés. ; Mais cinq de ceux-ci partent à la dérive, ainsi que tous les canots et vont s'échouer sur la grande plage. Il s'agit de : La Magicienne patron Rivet, échoué devant Les Autans (4) ; Le Coquelicot désarmé ; La Rose de France, patron Brocas, tous deux des pêcheries maritimes ; Le René, patron Charles et le Dupérier de Larsan, bateau-pilote, devant la passerelle du casino municipal.
La tempête passée, on ne peut que constater les dégâts... qui sont considérables. Aux chantiers maritimes, (5) d'énormes pièces de bois ont été enlevées par les vagues. Un bateau en réparation, le Ri ta po (6), a été réduit en morceaux et seul le moteur est récupérable.
À Foncillon, le remblai de pierres a été partiellement enlevé et une partie de l'établissement de bains détruite.
Des chaînes du quai neuf ont été arrachées et le mur longeant les tamaris, démolis.
À proximité de la grande plage, la mer a envahi les boulevards Botton et Lessore ; outre les rues riveraines, les rues de La Tremblade et de la République, sont également, en partie, touchées.
Vers 6 heures, les vagues en heurtant le parapet du boulevard Botton, recouvraient en retombant la station du tramway ; de nombreux appartements, magasins et rez-de-chaussée, sont envahis par l'eau et plusieurs caves inondées.
Sur la façade du casino municipal, la balustrade a été enlevée et les jardins jonchés de débris. Les pavillons du casino et du syndicat d'initiative, disloqués.
Boulevard Frédéric Garnier les deux assises du mur ont été presque partout renversées, depuis le Family Hôtel, jusqu'à l'octroi de Vallières et les blocs de pierre lancés par endroits jusqu'à la chaussée. Le mur s'est effondré entièrement devant la villa Uranie sur une trentaine de mètres et une énorme crevasse s'est produite dans les promenades, jusqu'à la route. Partout, les chaussées ont été "ravinées".(7)
La violence de ce raz-de-marée fut jugée à l'époque, sans précédent dans les annales Royannaises. Quand la mer se fut retirée, des épaves de toutes sortes jonchaient la plage, les routes et les promenades alentour. Conséquences, la circulation fut interrompue pendant 2 jours... les voies ayant été par endroit, obstruées par le sable et les pierres ; le service de traversée de Royan à la pointe de Grave est supprimé, ainsi que les transports par gabarres, de Bordeaux à Royan. Heureusement, aucun accident de personnes à enregistrer. Deux bateaux pour le sort desquels on avait craint, L'Angélus, patron Beaudeau et Le Vent se sont réfugiés l'un à La Rochelle, l'autre a Bonne-Anse.(8)
La tempête passée, de nombreuses équipes d'ouvriers ainsi que des soldats du C.R.I.P de la caserne Champlain, s'emploient rapidement à la remise en état des boulevards et chaussées touchés par les éléments. Les caves inondées sont rapidement vidées. En quelques jours, l'aspect de la ville redevient normal. Dans la semaine qui suit, le service de la traversée Royan-Pointe de Grave reprend.
En ce qui concerne le boulevard Garnier, où les dégâts ont été les plus importants, on espère que les travaux de réfection du parapet et du mur, seront rapidement exécutés.
Malgré de nombreuses difficultés, dont le mauvais état de la mer, les opérations de renflouage des bateaux échoués commencent. Le mardi 22 janvier, La Rose de France est remise à flot et entre au port sans problème. Le dimanche 20 janvier, le Journal de Royan signale que l'émotion causée par cet évènement "a été très vive parmi les hôtes d'été". Dans de nombreuses lettres, ceux-ci demandent l'envoi du journal pour être mis au courant des dégâts et de ce fait, la direction du journal, procède à un tirage supplémentaire de cinq cents exemplaires ; l'édition relatant le raz-de-marée ayant été rapidement épuisé. Dans cette même édition, le journal note que "de tous les points du département et de plus loin même, des visiteurs sont venus en grand nombre, en particulier dimanche, pour juger de l'importance du sinistre".
Réparations et Indemnisations... Inévitables carences
Retenu à Paris pour raison de santé, le Maire de Royan, Paul Métadier, (9) adresse, par le biais du journal local, une lettre à la population dans laquelle, tout en regrettant de ne pouvoir entreprendre le voyage de Royan, il assure les sinistrés que sa prochaine sortie sera "pour joindre ses efforts à ceux accordés à la ville de Royan et à ceux de ces habitants qui ont été éprouvés, les secours du gouvernement".
De son côté, la mairie communique une note à l'intention des sinistrés "Qui désirent obtenir un secours de l'État sont priés de faire estimer approximativement les dégâts subis ; puis d'envoyer leurs dossiers au commissariat de police qui les fera parvenir à la sous-préfecture" et de préciser que "ces dossiers n'auront rien d'officiel et de définitif."
Suite à ces évènements, Royan reçoit la visite de M. Jules Bertrand, député de la Charente-Inférieure venu se rendre compte des dégâts causés par le raz- de-marée. Au cours d'une entrevue avec la municipalité, celui-ci donne l'assurance que " toute diligence sera faite pour que les sinistrés soient indemnisés aussi rapidement que possible" et d'ajouter que "dans ce sens, il a déjà fait avec ses collègues du département, des démarches auprès du gouvernement."
Malgré toutes ces assurances, un mois après la catastrophe, tous les problèmes étaient loin d'être résolus. Si tous les travaux qui dépendaient directement de la ville étaient achevés ou sur le point de l'être, notamment à Foncillon et à Pontaillac, il n'en était pas de même pour les travaux à la charge d'une autre administration. C'est le cas du boulevard Garnier toujours pas remblayé et dont la réparation incombe uniquement au département. Voyant les choses traîner en longueur, certains commencent à s'impatienter et accusent de négligence, voir d'incompétence, des personnes qui empêtrées chaque jour dans des formalités de toutes sortes et sans fin, ne sont le plus souvent pour rien dans les carences reprochées.
Autre déconvenue, les indemnisations. Si le Parlement a bien voté un crédit de 15 millions, celui-ci n'est pas destiné à la réparation des dommages causés par le raz-de-marée ; une circulaire ministérielle accorde ces crédits uniquement aux victimes des calamités publiques de l'hiver 1923-1924.(10)
Malgré ces avatars et avec l'approche de la saison estivale, chacun de souhaiter que les travaux en souffrance soient enfin entrepris et terminés rapidement "afin que la ville retrouve son aspect habituel et son air de fête pour accueillir les visiteurs". Cependant en ce mois de mai 1924, veille de cette saison estivale tant attendue, la France entrait en période électorale et la campagne battait son plein.(11)
L'actualité politique éclipsa dans la presse locale (enflammée) la catastrophe subie au cours de l'hiver. Ces évènements d'un autre genre, liés aux déchaînements des passions, allaient momentanément détourner les Royannais des désagréments dus à un phénomène atmosphérique aux conséquences désastreuses.
Les causes de la tempête
Cette tempête était-elle prévisible ? Dans son numéro du 19 janvier 1924, la revue L'Illustration, cartes et graphiques à l'appui, apporte quelques précisions à ce sujet :
À l'origine une perturbation partie des côtes Américaines, le 6 janvier, était aussitôt connue de l'Office National Météorologique. Les tempêtes parties de l'ouest Atlantique s'éteignant parfois en route, l'Office ne pouvait dès ce moment en tenir compte dans ces prévisions.
Cependant le mardi 8 janvier au matin, l'Office recevait du transatlantique Paris le message conventionnel, disant que "le paquebot avait traversé la veille à 23 heures la région du minimum barométrique qui était de 713 millimètres. Le message était parti le 8, à une heure du matin. Le bateau se trouvant à 49°5 de latitude et 23° de longitude ouest."
Relativement très bas, ce chiffre de 713 mm fixa les météorologues sur l'importance du phénomène et à 10 heures du matin, l'Office signalait une tempête prochaine sur toutes les côtes de France, celles de la Méditerranée exceptées.
Dans la nuit du 8 au 9 la tempête commençait à ravager le littoral Atlantique.
Raz de marée ou cyclone ?
D'après l'article de L'Illustration, il fut difficile à l'époque, de se prononcer à cet égard. Dès la première heure, on cru pouvoir expliquer le phénomène par une secousse sismique. Cette hypothèse quoique plausible, ne put être infirmée ni confirmée par l'examen du sismographe enregistré à Strasbourg, ni par celui de l'observatoire du parc Saint-Maur.(12)
Le diagramme enregistré a l'Institut de Physique du Globe à Strasbourg, dans la nuit du 8 au 9 janvier et publié en marge de l'article de L'Illustration, indique une intense activité micro-sismique sans doute due aux phénomènes météorologiques en cours de cette nuit là.
Dans une lettre adressée à cette même revue, le directeur de cet institut donne quelques précisions sur ce diagramme : "Ces petites secousses sismiques qui peuvent avoir eu lieu, sont noyées dans cette agitation permanente extraordinairement intense. C'est un phénomène très rare qui se trouve en relation avec la dépression atmosphérique et la violence des vagues dans le golfe de Gascogne et sur les côtes de l'Atlantique."
Opinion également partagée par le directeur de l'Institut de Physique du Globe à l'Université de Paris qui estime que "s'il y a eu secousse sismique, elle fut très faible et n'est pas reconnaissable et d'ajouter que jamais une perturbation micro-sismique aussi forte n'a été enregistrée au Saint-Maur" (12).
Écho du raz-de-marée dans la presse locale et régionale
Le Progrès de la Charente-Inférieure du 12 janvier 1924
"Dans la nuit de mardi à mercredi, par suite de la violente tempête qui soufflait sur nos côtes, un raz-de-marée formidable a ravagé le littoral de l'océan (...) les vagues ont atteint parfois la hauteur d'un deuxième étage, ont inondé des villas, emporté des murs et jeté de nombreuses barques à la côte ; on a malheureusement des pertes de vies humaines à déplorer sur mer.
Dans notre région, terre a tremblé à La Rochelle. Aux Sables d'Olonne on signale des victimes. À Royan, le raz-de-marée a pris des proportions d'une véritable catastrophe.
De mémoire d'homme on n'a jamais vu sur notre côte pareil cataclysme, c'est un désastre sans précédent."
Le journal de Marennes du 13 janvier 1924"
"L'océan démonté"
"Un véritable raz-de-marée a ravagé toute la côte de Biarritz aux Sables d'Olonne, partout les dégâts sont importants ; à La Rochelle, la mer a submergé le quai Duperré, abîmant les pontons du bateau des îles de Ré et d'Oléron, la digue de Chatellaillon est rompu en trois endroits.
À Royan, la mer a envahi les splendides boulevards de la grande Conche.
Les côtes landaise et basque ont eu a souffrir de la tourmente ; des voies ferrées sont coupées, des maisons enlevées.
Plus près de nous, au Chapus, de nombreuses barques ont été désemparées, les quais submergés et la tempête continue furieuse, l'océan est blanc d'écume".
La Charente-Inférieure n°4 du 11 janvier 1924
"Un raz-de-marée"
"À La Rochelle, dans la nuit de mardi à mercredi, vers quatre heures du matin, au milieu d'une furieuse tempête, un raz-de-marée a sévi sur les côtes de l'Atlantique.
Le sinistre a sévi depuis Brest jusqu'à Biarritz. Les côtes de l'océan sont partout bouleversées. À La Rochelle, la mer a déferlé jusque sur le quai Duperré (...) Quelques bateaux de pêche ont sombré. On n'a heureusement aucun accident de personne à signaler.
Au chantier de construction, l'eau a descellé des pavés que les vagues ont roulés jusqu'aux baraquements. La plage a été éprouvée. Les trottoirs en béton qui longeaient les cabines, ont été arrachés par lambeaux et traînés jusqu'au pied du mur qui est en bordure.
À Port Neuf, petit hameau composé de huttes où vivent de pauvres pêcheurs de coquillages, le spectacle est lamentable. Toutes les chaumières ont été envahies par les vagues, roulant des quantités de galets. Les habitants durent fuir deli-vêtus, devant le sinistre, dans la nuit où tout se faisait terrible, la clameur de la tempête comme le hurlement des flots.
L'établissement des bains du casino est défoncé. La promenade du Mail est encombrée de varech et de galets amenés par les vagues, de même que les quinconces."
Sur la côte
À Marsilly et à Esnandes, la mer a fait rage. Les grottes des Boucholeurs à Côte Vague et à La Douelle, de même que celle du port d'Esnandes ont été bouleversées. Les pieux et les fascines ont été charriés par les vagues et les "acons" des pêcheurs emportés pèle-mêle sur les vases de l'anse.
À Châtelaillon
Au moment de la marée, la mer démontée a enfoncé à plusieurs point la digue (...) l'eau a envahi les caves d'un grand nombre de maisons ; les pompiers sont employés à les vider.
Au brise-lames, la mer démontée a enlevé une grande partie de la dune et a causé des dégâts matériels importants. Tous les bateaux sont brisés. La route au nord de Châtellaillon est sous l'eau (...) Le village des Boucholeurs a énormément souffert. Les habitations construites sur la rive ont été inondées.
À Fouras
Le raz-de-marée a causé des dégâts considérables. Les établissements de bains sont complètement détruits sur la côte nord. Les cabines sont en miettes ; sur la côte sud, les bâtiments sont à moitié effondrés, la falaise présente des glissements de rochers.
À la Coue, canots et petites barques ont été jetés à la côte. La route de la Fumée est coupée par endroits ; des terrains sont submergés ; le remblai du chemin de fer arraché. Le mur de soutènement du boulevard s'est effondré sur une longueur de cent mètres. En un mot il s'agit d'un désastre sans précédent.
À Royan
...On ne signale aucun accident de personne, mais les dégâts matériels sont très importants. Le baromètre est descendu en 736...
Extrait de L'Ouest éclair, quotidien breton
"Un terrible raz de marée ravage la côte de France"
Jeudi 10 janvier 1924 : "Autant que l'on puisse en juger (...) ce raz-de-marée se serait fait sentir depuis la pointe Saint-Mathieu et Ouessant jusqu'à l'Espagne. Les dégâts matériels sont considérables et malheureusement des sinistres maritimes sont déjà signalés.
Aux Sables d'Olonne notamment un dundee s'est perdu corps et bien.
L'équipage composé de six hommes a été noyé. À La Turballe, un jeune homme a été enlevé par les lames."
Penmarc'h St-Guenole
"La flottille a subi de gros dégâts : on compte trente sardiniers et vingt petits bateaux annexes hors d'usage".
Vendredi 11 janvier.
"On signale sur la côte sud-ouest d'Angleterre la perte de la goélette "Adolphe" de Saint-Nazaire dont le capitaine a disparu.
Prés de Saint Sébastien un vapeur a été coulé. Un vapeur italien aurait également sombré dans le golfe de Gascogne et des radios interceptées (...) apportent des signaux de détresse S.O.S de nombreux autres navires."
Lundi 14 janvier
(...) "On en est donc encore réduit aux conjectures quant à la cause exacte du bouleversement océanique du 9 janvier, bien que l'opinion d'une attraction des flots par une action répétée des tempêtes persistantes depuis plusieurs semaines semble trouver créance..."
Bordeaux, le 9 janvier
Au moment de la marée tout le territoire compris entre Gujan-Mestras et La Hume a été envahi par l'eau du bassin d'Arcachon (...) le niveau de l'eau a atteint une hauteur supérieure à 1,50 m à celle prévue. La tempête s'est fait sentir a Bordeaux (...) de grands panneaux réclames, de hautes cheminées ont été renversés. Un arbre (...) a été déraciné et, en tombant, a cassé les fils électriques des tramways et les fils téléphoniques.
Soulac
La mer a causé des dégâts aux moyens de défense du front de mer (...) la marée du soir est vigoureuse et quelques chalets seraient en fâcheuse posture.
Le Verdon
L'eau a passé par dessus les digues inondant les jardins et nombre de constructions sur le bord du chenal. Une cabane a été démolie et une quarantaine de pins en bordure de la plage arrachés par l'ouragan (...) on a dû faire évacuer quelques habitants."
La pauvreté de quelques rares témoignages recueillis sur ces évènements, ne nous ont pas permis d'exploiter ceux-ci. Les personnes interrogées n'ayant pas conservé de souvenirs suffisamment précis, aussi avons nous consulté pour la rédaction de cet article, les différents journaux, locaux et régionaux, de cette époque. Après recoupements, il apparaît que ces derniers ont décrit fidèlement l'ampleur et la fureur cette tempête exceptionnelle qui servit également sur toute la côte Atlantique du Maroc.
(1) Finistère
(2) Pendant l'hiver 1876-77, une violente tempête causa des dégâts importants sur nos côtes, notamment sur la rive droite de la Gironde où de nombreux ouvrages furent détruits. La digue de Bréjat, à proximité de Bonne Anse, résista mais dû être surveillée de près pendant un mois, la moindre avarie entraînant la destruction de l'ouvrage.
(3) On a fait remarquer que cette cloche étant mal placée, ses appels ne pouvaient être entendus de loin. Autre carence reprochée, le manque d'éclairage du port ; ce qui gêna considérablement les sauveteurs.
(4) Les Autans. Hôtel restaurant riverain du bd. Garnier.
(5) Chantiers maritimes Gauraud. Situés à l'extrémité ouest de la Conche de Foncillon.
(6) Bateau de promenade (propriétaire M.Tudo). Il semble qu'un autre RI.TA.PO. fut construit par la suite.
(7) Le Journal de Royan 13 janvier
(8) En réalité Le Vent avait gagné le large pour éviter d'être jeté à la côte.
(9) Paul Métadier inventeur de la "kalmine" et... De la "Charente-Maritime"
(10) Une quête effectuée par les paroissiens de l'église de Saint-Maurice à Epinal, rapporta 900 Francs en faveur des sinistrés du raz-de-marée de la Charente Inférieure. Ajoutée à d'autres dons et après répartition, la somme de 350 francs fut attribuée à Notre-dame de Royan. Nous ignorons comment cette somme fut partagée envers les sinistrés Royannais.
(11) Élections législatives du 11 mai 1924. Victoire du Cartel des Gauches.
(12) Contrairement aux secousses sismiques, qui sont dues � des phénomènes se produisant à l'intérieur du globe, l'agitation micro-séismique (anciennes secousses micro-sismiques), est en relation très nette avec la houle des océans et les grandes perturbations atmosphériques (cyclones, typhons). Son observation sert à l'étude et à la prévision des trajectoires des cyclones.
En savoir plus : Histoire des Régates de Royan de Patrice Guillon aux Éditions Bonne Anse.