Les artistes de l'édition 2004
Juliette Hurel, flûtiste
Après avoir remporté le Premier Prix de flûte et le Premier Prix de musique de Chambre à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Juliette Hurel est lauréate de nombreux concours internationaux tels que Darmstadt, Kobé, Bucarest, le concours «Jean-Pierre Rampal»… Soliste et chambriste reconnue, jouant en Europe et au Japon, elle se produit aux côtés de Gary Hoffman,Youri Bashmet, Schlomo Mintz, Marielle Nordmann, Stephen Kovacevich, le Trio Wanderer… Elle donne régulièrement des concerts et participe à divers festivals.
Depuis 1998 Juliette Hurel occupe le poste de flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, dirigé par Valery Gergiev. Ayant à coeur d’interpréter la musique d’aujourd’hui, elle a eu l'occasion de travailler avec des compositeurs tels que Pierre Boulez, Pascal Dusapin, Philippe Hersant, Eric Tanguy… Ses enregistrements, enregistrés en compagnie d’Hélène Couvert, ont été couronnés d’un Choc du Monde de la musique. Son dernier enregistrement consacré aux concertos de Pascal Dusapin a remporté le Choc de l’année 2003 du Monde la Musique. Juliette Hurel a été nominée aux Victoires de la Musique 2004 dans la catégorie «révélation de l’année».
William Sheller, chanteur-compositeur
Bercé dès son enfance par la musique, particulièrement le jazz, William Sheller suit des cours de piano, et devient l'élève d'Yves Margat. Il se sent contraint par les dogmes musicaux du temps : hyper sérialité, rejet maladif de la tonalité, et snobisme de l'avant-garde à tout prix. Il fait partie du groupe de rock Niçois « The worst » en 1966, et compose My year is a day, son premier «tube».
Depuis, Barbara, Toto, Foreigner, Supertramp ont croisé sa route, tout comme les réalisateurs : il compose pour Jean-Marie Poiré. Dans les années 1980 il compose ses premiers morceaux classiques. En 1986, il sort l'album «Les miroirs dans la boue», et après sa tournée, donne une série de concerts symphoniques au Palais des Congrès à Paris. Il crée ensuite un concerto pour violoncelle et orchestre. Les années 1990 sont marquées par une grande création de pièces classiques et par des distinctions, notamment par Jack Lang qui le nomme Chevalier des Arts et des Lettres en 1991.
Eun Yee You, soprano colorature
Née en Corée, elle fait ses études de chant à l’université Yon-sei de Séoul, puis à l’Academia di Tito Gobbi à Pavie en Italie, au Conservatoire «Giuseppe Verdi» à Milan auprès de Fiorella Pediconi, enfin au Conservatoire de Genève. En 1997, elle est finaliste du Concours Viotti à Vercelli.
À partir de 1999, elle est membre de l’Opéra-Studio de Zürich et participe à des master-classes, notamment avec Elisabeth Schwarzkopf et Matti Salminen. Pendant ses études en Suisse, elle fait ses débuts en scène lors de spectacles de l’Opéra et de l’Opéra de Chambre de Genève, puis de l’Opéra de Zürich où elle chante les rôles de Frasquita / Carmen, du Marchand de sable / Hänsel et Gretel et de Papagena...
Une importante activité de concert la mène en Italie, en Suisse, en Espagne et en France, souvent avec l’Orchestre de la Suisse Romande et l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Engagée dans l’ensemble de l’Opéra de Leipzig à partir de la saison 2001-2002, elle y débute les grands rôles de son répertoire de soprano colorature : Olympia, Gilda, Sophie / Le Chevalier à la Rose, Nanetta / Falstaff, Amina/ La Sonnambula, Martha, Giulietta / I Capuleti e i Montecchi.
Le Grand Choeur de l'Abbaye aux Dames de saintes
Il regroupe une centaine de chanteurs amateurs, originaires de Charente-Maritime, de la région Poitou-Charentes et du Grand Sud-Ouest. La direction du choeur est confiée à une équipe musicale, animée par Michel Piquemal, directeur artistique, qui détermine le programme et fixe les objectifs.
L’ouverture à de nouveaux membres est la plus large possible. Le Grand Choeur se produit plusieurs fois par an avec des oeuvres du répertoire classique ou moderne pour choeur, solistes et orchestre, en priorité en Charente-Maritime (au moins à Saintes et à La Rochelle). Il est également invité à participer à des festivals en Région (Création en Val de Charente, Poitiers l’été, Un Violon sur le sable, etc…).
Parmi les oeuvres interprétées ces dernières années, nous pouvons citer : la Messe Solennelle de Sainte Cécile de Gounod, la Messe de la Trinité et la Missa Longa en ut majeur de Mozart, la 9e Symphonie de Beethoven, le Requiem de Fauré, le Stabat Mater et la Messe en ré majeur de Dvorak, la Création et la Paukenmesse (Messe aux Timbales) de Joseph Haydn, la Messe de St Jérôme de Michaël Haydn, Un Requiem Allemand de J. Brahms, les Carmina Burana de Carl Orff, le Roi David d’Arthur Honegger, le Miserere de E.T.A. Hoffmann...
Ce répertoire a permis au Choeur de travailler régulièrement avec des orchestres professionnels tels que l’Orchestre Poitou-Charentes, l’Orchestre Philarmonique de Lublin (Pologne), l’Orchestre National de la Radio Télévision Ukrainienne, l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine…et d’être dirigé par des chefs prestigieux, tels Michel Corboz, Bernard Têtu, Philippe Herreweghe, Ernst Schelle, Michel Plasson, Michel Piquemal.
Ce travail est particulièrement stimulant et source d’enrichissement constant pour le Choeur. La délégation du Choeur de Saintes est, pour le Violon sur le Sable, renforcée d’une partie du Choeur Arianna de Pessac dirigé par Madame Parus et de membres de la Chorale de Soubise dirigée par Mme Grézillier.
Laurence Janot, soprano
Membre du corps de ballet de l'Opéra de Paris, Laurence Janot restera au service de la Danse de 1976 à 1989. Sous la direction de Rudolph Noureev elle interprètera tour à tour Daphnis et Chloé, Suite en blanc, Don Quichotte... En qualité de soliste aux côtés de Sylvie Guilhem, Maïa Plisetskaïa, Patrick Dupond, Éric Vuan.
Égérie de Serge Lifar pour lequel elle symbolise le modèle de La Ballerine, elle collabora longtemps auprès de cet illustre chorégraphe à populariser son art auprès du jeune public.
En 1989, elle y interprétera 6 rôles différents durant la même saison, au sein de la comédie musicale "Cats" au théatre de Paris.
Puis ce fut la rencontre décisive avec M. Gabriel Dussurget qui lui demanda de se consacrer à l'art lyrique. Elle prêtera également son concours au tournage de "la Musique et les Hommes" aux côtés de grandes figures de la scène lyrique tel que M. Placido Domingo.
David Grousset, baryton
Originaire de Bordeaux où il a débuté ses études de chant aux côtés de Georges Liccioni et de Mady Mesplé, David Grousset a poursuivi sa formation au Cnipal de Marseille auprès d’André Mallabréra.
Tout au long de son parcours, il reçoit également les conseils de Jean-Louis Soumagnas qui le guide dans l’approfondissement de sa technique vocale.
À partir de 1998, l’Opéra de Bordeaux l’accueille en tant que pensionnaire de sa troupe : il y apparaît notamment dans Le Barbier de Séville (Figaro), Apollo et Dafné (Apollo), Roméo et Juliette (Mercutio), Carmen (Escamillo) ou Wozzeck. Il s’est en outre produit dans le Requiem de Fauré, le Concert de la Fête du Vin en juillet 2000, ou lors du Festival Schubert en juillet 2001.
Par ailleurs, il a été reçu à Saint Etienne dans le Barbier de Séville, à Nancy dans la Bohème, ou à Clermont Ferrand dans un opéra de Haendel, Floridante, ou lors d’un concert de mélodies françaises. Enfin, il sera Papageno dans la Flûte Enchantée à Limoges en décembre 2003.
Son répertoire s’étend également à l’opérette. Il y débute dans les Saltimbanques à Avignon. On a pu l’entendre à Bordeaux dans les rôles titres de La Fille du Tambour Major, des Mousquetaires au couvent, de la Chauve-souris, La Mascotte ou La Fille de Madame Angot. Il se produit aussi dans d’autres théâtres français tels que Marseille et Dijon.
Yolande Moreau, comédienne
Yolande Moreau a suivi sa formation à l'École Lecoq, à Paris. Depuis 1984, elle a tourné pour le cinéma, dans notamment "Germinal" de Claude Berri (1992), "Le hussard sur le toit" de Jean-Paul Rappeneau (1994), "Les trois frères" (Bourdon/Campan, 1995), "Le bonheur est dans le pré" (E. Chatillez, 1995), et "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain", de Jean-Pierre Jeunet (2000).
En 2003, elle réalise et co-écrit "Sale affaire", avec Gilles Porte. Parallèlement, elle a participé à Navarro (1991) et à l'aventure Les Deschiens (1994) à la télévision. Côté théâtre, après trois ans au Théâtre de la ville de Bruxelles, elle participe au Festival d'Avignon, joue dans "Britannicus" mis en scène par H. Rolland, et joue dans "Lapin chasseur" (1989-1993), "Les pieds dans l'eau" (1990-1993), "Les brigands" (1993-1994), "C'est magnifique" (1994-1996), "Le défilé" (1996), "Les précieuses ridicules" (1997), "Les pensionnaires" (1999-2000), tous mis en scène par J. Deschamps et M. Makeieff.
Yolande Moreau nous fait l'honneur d'interpréter Pierre et Le loup lors du Violon 2004, à sa façon, dans une version raccourcie.
A noter la sortie en octobre 2004 de son premier film, en tant que réalisatrice, «Quand la mer monte».
Marie-Ange Todorovitch, mezzo-soprane
Née à Montpellier, Marie-Ange Todorovitch commence par étudier le piano puis se tourne vers le chant. Elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris puis à l'école de chant de l'Opéra de Paris.
En 1990 elle fait ses débuts à l'Opéra Comique dans Djamiled de Bizet. Son répertoire comprend aussi bien les rôles de mezzo rossiniens que ceux du répertoire mozartien. En allemand elle chante les rôles d'Orlofsky et d'Octavian. L'Opéra français offre à Marie-Ange Todorovitch quelques-uns des rôles les plus importants de son répertoire : Carmen, Charlotte, Dulcinée, Marguerite (Damnation de Faust) Nicklausse, Guilietta...
Elle s'est produite dans Les Contes d'Hoffmann au grand Théâtre de Genève ou encore en Mai 2004 à Bercy, Ariane à Naxos à Marseille, la Périchole à Monte Carlo, La Grande Duchesse de Gérolstein à Zurich... Elle a chanté dans le Comte Ory sous la direction de Lopez-Cobos au Festival Rossini de Pesaro.
Frank Braley, pianiste
Après avoir longtemps hésité entre études scientifiques et musicales, Frank Braley décide de quitter l'Université pour se consacrer entièrement à la musique. Au Conservatoire National Supérieur de Paris, il suit les cours de Pascal Devoyon, Christian Ivaldi et Jacques Rouvier, avant d'y obtenir, à l'unanimité, ses Premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre.
En 1991, il se présente pour la première fois à un concours international. C'est l'un des plus prestigieux d'entre eux, le Concours Reine Elisabeth de Belgique, dont il remporte, à vingt-deux ans, le Premier Grand Prix et le Prix du Public. Régulièrement invité au Japon, aux U.S.A., au Canada et dans toute l'Europe, Frank Braley est partenaire de formations telles que l'Orchestre de Paris, l'Orchestre National de France, le Philharmonique de Radio-France, les Orchestres de Bordeaux, Lille, Montpellier et Toulouse, l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le London Philharmonic, les Orchestres de la Suisse Romande et de la Suisse Italienne, l'Orchestre de la Radio de Berlin, l'Orchestre National de Belgique, l'Orchestre Royal de Copenhague, le Tokyo Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra.
Frank Braley a effectué des tournées dans le monde entier : en Chine avec l'Orchestre National de France et Charles Dutoit, au Japon et en Chine avec l'Orchestre National du Capitole de Toulouse et Michel Plasson, en Italie avec l'Orchestre Français des Jeunes et Emmanuel Krivine, puis avec l'Orchestra di Padova e del Veneto. Avec l'Ensemble Orchestral de Paris dirigé par John Nelson il donne des concerts à Paris et à Francfort. Il a joué au Festival de Tanglewood (USA) avec le Boston Symphony dirigé par Hans Graf. En septembre 2003, il participe à l'inauguration de la nouvelle salle de Carnegie Hall à New-York avec l'Ensemble Intercontemporain. Outre son activité régulière de soliste, il se passionne pour des projets originaux : il participe notamment à une intégrale des Sonates de Beethoven, donnée au festival de La Roque d'Anthéron ainsi que dans plusieurs villes françaises et en octobre 2004 au Brésil.
Stéphane Deriau-Reine, pianiste jazz
Né à Fort-de-France, en Martinique en 1974, Stéphane Deriau-reine démarre ses études musicales dès 3 ans, sous les conseils de la pianiste Gisèle Aubérique, coach de Léo Ferré, sa marraine. Il poursuit ses études, notamment au CNR de Bordeaux.
A l’âge de 12 ans, un groupe d’étudiants en cinéma lui propose de réaliser la bande originale du long métrage
«L’été s’en va», de Jean-Marie Omont. A 18 ans, il entre à l’Institut Français de Facture Instrumentale, puis à 20 au Centre Musical et Créatif de Nancy. Sorti Major en 1995, il devient professeur d’harmonie et d’improvisation en 1996 à l’Ecole de Musiques Actuelles de Bordeaux.
Il travaille comme arrangeur pour de nombreux studios en 1997-1998, et se produit en tant que clavier. Dès 1998, il commence à écrire tant pour la musique amplifiée que pour des formations classiques. En 2000, il crée la société de production «Les productions Atlantide». Au cours des tournées effectuées depuis deux ans avec des groupes de musiciens anglo-saxons, Stéphane Deriau-reine est remarqué par la direction du marketing de la société «Nokia» qui fait désormais appel à lui pour représenter la marque en de nombreuses occasions.
Ecole Nationale de Musique et de Danse de La Rochelle
Il y a une dizaine d'années le Royal Liverpool Philarmonic fit une commande à l'enfant de la ville pour célébrer son 150e anniversaire. L'occasion pour Paul Mc Cartney de prendre sa "revanche" lui qui fut recalé a l'âge de 11 ans lors d'une audition pour faire partie de la maîtrise de la Cathédrale de Liverpool !
Le texte s'inspire de sa vie d'enfant et débute pendant la guerre en 1942 (année de naissance du Beatles). Nous avons extrait de cet Oratorio, co-écrit avec Carl Davis, la leçon d'espagol donnée par un nouveau professeur "Miss Inkley" présentée aux enfants par le proviseur...
Nathalie Bouré, chef de choeur : "Lorsque le Violon sur le sable nous a demandé de préparer l'Oratorio, nous ne connaissions pas l'oeuvre. Les enfants l'ont écoutée , puis nous nous sommes lancés aussitôt dans un déchiffrage...
Le côté théâtral de la salle de classe, des maîtres, du professeur d'espagnol un peu caricaturé a été tout de suite un amusement pour tous...
L'apprentissage en langue étrangère n'a même pas été un problème grâce à Nicolas Reuilly, pianiste des 2 groupes, mais surtout Ecossais! Il restait le "par coeur", mais leur bonne volonté a été évidente tout de suite... et ils me savent têtue! Une répétition à La Rochelle en juin avec Chef et solistes a commencé à concrétiser le début de cette belle aventure d'été".
Toutes les informations sur le site : www.violonsurlesable.com