Garnier Maurice
05/06/1880 ; Royan - 14/04/1945 ; Vaux-sur-Mer
Maurice était le troisième enfant de Frédéric Garnier et de sa seconde épouse Valérie Avenant. Diplômé d'H.E.C., mais attiré par les arts, il devint peintre et sculpteur et, dans l'entre-deux-guerres, exposa tableaux et reliefs dans les galeries et salons parisiens. Il réalisa aussi des travaux de décoration, comme aux escaliers monumentaux du Jardin des Gobelins à Paris, ornés de compositions originales, à partir de coquillages fossiles, ardoise, et surtout galets ramassés sur les plages. Son atelier parisien, ses nombreux voyages ne lui firent pas délaisser sa propriété du Logis de Vaux, où habitait sa plus jeune sœur, Renée, avec son mari Félix Sartiaux. Maurice Garnier fut d'ailleurs maire de Vaux entre 1922 et 1929. Pendant la guerre de 39-45, il se montra résolument antinazi et, malgré l'occupation intermittente des Allemands au Logis de Vaux, il joua un rôle non négligeable dans la Résistance, notamment dans le renseignement au profit des Alliés, ayant fait installer chez lui un poste émetteur-récepteur clandestin. Après la formation de la Poche de Royan, il chercha à organiser la résistance des éléments antinazis autrichiens incorporés dans l'armée allemande et à faciliter la désertion des soldats polonais. Il fut tué à Vaux, victime du bombardement du 14 avril 1945, au début des opérations de libération de la Poche.