° 27/04/1913 ; Angoulême - † 17/08/1996 ; Royan
Actrice et conteuse en saintongeais
Actrice et conteuse en saintongeais
Fille d'un professeur agrégé de littérature, sœur d'une poétesse, nièce et filleule de Pierre Jobit, prêtre philosophe, nièce d'Adhémar Esmein, l'homme de la Vieille Charente, son enfance est bercée à la fois de Charentes et de culture.
Elle fait à Lyon ses études secondaires, mais elle passe toutes ses vacances dans la propriété familiale près de Condéon où elle se familiarise avec le saintongeais et s'en fait vite une spécialité.
La rubrique hebdomadaire en patois qu'elle tient pendant des années dans le journal Sud Ouest sous le nom de Babluches et jhavasseries fonde sa notoriété. Elle crée le personnage populaire de la Jhavasse des Charentes, commère à la langue bien pendue et multiplie ses spectacles publics avec succès. Alors, progressivement, elle prend le pas sur Goulebenéze dans l'estime du public avec son patois « bon chic bon genre ».
En 1959, elle est élue membre de l'Académie de Saintonge, dont elle devient la directrice en 1965.
En 1974, remariée à Jacques Faucheux, elle se retire à Royan, où elle décède en 1996.
Elle fait à Lyon ses études secondaires, mais elle passe toutes ses vacances dans la propriété familiale près de Condéon où elle se familiarise avec le saintongeais et s'en fait vite une spécialité.
La rubrique hebdomadaire en patois qu'elle tient pendant des années dans le journal Sud Ouest sous le nom de Babluches et jhavasseries fonde sa notoriété. Elle crée le personnage populaire de la Jhavasse des Charentes, commère à la langue bien pendue et multiplie ses spectacles publics avec succès. Alors, progressivement, elle prend le pas sur Goulebenéze dans l'estime du public avec son patois « bon chic bon genre ».
En 1959, elle est élue membre de l'Académie de Saintonge, dont elle devient la directrice en 1965.
En 1974, remariée à Jacques Faucheux, elle se retire à Royan, où elle décède en 1996.
Bounheur de Saintonghe
Nout' Saintonghe ! Ol é point ine femme peur reun,
Qu'est douce et qu'est câline...
Ine femme qui sait beun
(A zou sait la mâtine !)
Combin qu'a l'est jholie,
Et qu'sa beunasse étou t'étant bin rondelette,
Ses galants n'en sont prêts t'à faire ine folie !
Alors, dame, a fait sa cothiette !
Notre Saintonge ! Ce n'est pas une femme pour rien,
Qui est douce et qui est câline...
Une femme qui sait bien
(Elle le sait la coquine !)
Combien elle est jolie,
Et que sa fortune aussi est bien rondelette,
Ses galants sont prêts à faire des folies !
Alors, dame, elle fait sa coquette !
Poème par Odette Comandon. Édition Mélusine, La Rochelle.