° 1860 ; Cozes
† 1946 ; Chéray (Île d'Oléron)
Originaire d'une famille protestante suisse venue en France au temps de son grand-père au début du XIX° siècle.
Percepteur à partir de 1887, il est nommé à Royan de 1907 à 1926 où il devient conseiller municipal. Il aime le journalisme et est collaborateur à l'Indépendant de Saintes pendant quarante ans avec des articles littéraires, des contes légendaires et des notes de touriste, au journal Royan de Victor Billaud et à la plupart des journaux charentais jusqu'en 1940. Passionné de régionalisme, sans doute grâce à son ascendance maternelle saintongeaise, il se consacre à l'étude de la Saintonge et à l'histoire de Royan.
† 1946 ; Chéray (Île d'Oléron)
Originaire d'une famille protestante suisse venue en France au temps de son grand-père au début du XIX° siècle.
Percepteur à partir de 1887, il est nommé à Royan de 1907 à 1926 où il devient conseiller municipal. Il aime le journalisme et est collaborateur à l'Indépendant de Saintes pendant quarante ans avec des articles littéraires, des contes légendaires et des notes de touriste, au journal Royan de Victor Billaud et à la plupart des journaux charentais jusqu'en 1940. Passionné de régionalisme, sans doute grâce à son ascendance maternelle saintongeaise, il se consacre à l'étude de la Saintonge et à l'histoire de Royan.
Auteur local prolifique, il écrit avec d'incontestables qualités littéraires qui ont aidé à la grande diffusion de ses œuvres.
Mais son œuvre d'historien est très contestable car il n'hésite pas éventuellement à améliorer les faits avec beaucoup d'imagination, sans permettre à ses lecteurs de démêler l'histoire la plus sérieuse de la légende, comme celle de Blanche de La Chapelaine.
Membre de la Société des Archives de Saintonge et d'Aunis depuis 1935. Il supporte mal les derniers temps de l'occupation quand Royan assiégé était privé de journaux, de nouvelles et d'électricité lui interdisant les longues veillées qu'il affectionnait. Evacué après le bombardement, il se retire à Cheray dans l'île d'Oléron dès la Libération et y reprend ses habitudes, ses écrits et ses lectures jusqu'à sa mort.
On lui doit notamment, sous le pseudonyme de Valery Dupon, anagramme de son nom :
Mais son œuvre d'historien est très contestable car il n'hésite pas éventuellement à améliorer les faits avec beaucoup d'imagination, sans permettre à ses lecteurs de démêler l'histoire la plus sérieuse de la légende, comme celle de Blanche de La Chapelaine.
Membre de la Société des Archives de Saintonge et d'Aunis depuis 1935. Il supporte mal les derniers temps de l'occupation quand Royan assiégé était privé de journaux, de nouvelles et d'électricité lui interdisant les longues veillées qu'il affectionnait. Evacué après le bombardement, il se retire à Cheray dans l'île d'Oléron dès la Libération et y reprend ses habitudes, ses écrits et ses lectures jusqu'à sa mort.
On lui doit notamment, sous le pseudonyme de Valery Dupon, anagramme de son nom :
- Les côtes de Saintonge de Mortagne à Brouage - Saintes : Gay, 1900
- Une commune rurale saintongeaise pendant la révolution: Corme-Royal - Revue des Charentes, 1904
- Au fil des années, Royan - Royan : Billaud, 1912
Et sous son propre nom :
- Trois manoirs saintongeais, Mons, Belmont, Orignac - Royan : Billaud, 1920
- Un oublié, Pierre Jônain - Royan : Billaud, 1920
- Promenades en Saintonge - Cognac : Fac, 1931
- Devant Cordouan, Royan et la presqu'île d'Arvert, préfacé par Victor Billaud - Bordeaux : Delmas,1934
- Folklore saintongeais - Bordeaux : Delmas, 1935
Source : Dictionnaire Biographique des Charentais