° 17/09/1863 ; La Tremblade (17) - † 18/04/1923 ; Bordeaux (33)
Charles Torchut naît le 18 septembre 1862 à La Tremblade, issu d'un milieu rural de pêcheurs, d'agriculteurs et de sauniers, il pourra s'enorgueillir d'être un homme du peuple. Protestant fils de pasteur, il restera toujours très attaché à ses racines et à la foi protestante de sa famille.
Avocat,franc-maçon, docteur en droit, homme politique, figure importante du Parti Radical dont il devint responsable départemental en 1905, il fut maire de Royan de 1912 à 1923.
Conseiller général en 1892, député de la Charente-Inférieure de 1903 à 1910, il est partisan de la réforme de l'impôt foncier et de la création d'un impôt proportionnel sur les revenus, mais à la condition qu'il ne soit ni vexatoire ni inquisitorial.
Il veut se consacrer à « réaliser l'idéal de paix, de progrès, de solidarité et de justice que poursuit le parti républicain ». Après un échec aux législatives de 1910, il entre dans la magistrature. Il est nommé en 1911 conseiller à la Cour d'appel de Riom puis, en 1917, conseiller à la Cour d'appel de Bordeaux.
Il décède brutalement un jour d'audience de la première chambre de la cour, victime d'une rupture de l'aorte.
Source : Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940, Jean Jolly, Éd. Presses universitaires de France.
Avocat,franc-maçon, docteur en droit, homme politique, figure importante du Parti Radical dont il devint responsable départemental en 1905, il fut maire de Royan de 1912 à 1923.
Conseiller général en 1892, député de la Charente-Inférieure de 1903 à 1910, il est partisan de la réforme de l'impôt foncier et de la création d'un impôt proportionnel sur les revenus, mais à la condition qu'il ne soit ni vexatoire ni inquisitorial.
Il veut se consacrer à « réaliser l'idéal de paix, de progrès, de solidarité et de justice que poursuit le parti républicain ». Après un échec aux législatives de 1910, il entre dans la magistrature. Il est nommé en 1911 conseiller à la Cour d'appel de Riom puis, en 1917, conseiller à la Cour d'appel de Bordeaux.
Il décède brutalement un jour d'audience de la première chambre de la cour, victime d'une rupture de l'aorte.
Source : Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940, Jean Jolly, Éd. Presses universitaires de France.