° 15/10/1872 ; Saujon - † 28/02/1953 ; Saujon - Artiste lyrique
Basse français d'opéra qui chanta pendant plus de 40 ans à l'Opéra-Comique à Paris pendant la première moitié du XXe siècle. Félix Vieuille créa des rôles de plusieurs premières mondiales, comme celui d'Arkel dans Pelléas et Mélisande de Claude Debussy en 1902.
Issu d'une famille de bourreliers selliers de Saujon, il est engagé à l'Opéra comique, en 1886.
Il entre au Conservatoire de Paris en 1892 et en sort avec le premier prix d'opéra comique en 1897. Il débute dans le rôle de Leporello dans Don Giovanni de Mozart à Aix-les-Bains.
Il entre à l'Opéra-Comique en 1898 comme première basse chantante et y poursuit une carrières de 30 ans. Il commence par chanter des rôles secondaires jusqu'à son premier grand rôle en Arkel lors de la création de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy en 1902.
Debussy fut content de l'interprétation de Vieuille.
Il entre au Conservatoire de Paris en 1892 et en sort avec le premier prix d'opéra comique en 1897. Il débute dans le rôle de Leporello dans Don Giovanni de Mozart à Aix-les-Bains.
Il entre à l'Opéra-Comique en 1898 comme première basse chantante et y poursuit une carrières de 30 ans. Il commence par chanter des rôles secondaires jusqu'à son premier grand rôle en Arkel lors de la création de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy en 1902.
Debussy fut content de l'interprétation de Vieuille.
« Vous et Vieuille êtes les deux seuls à avoir compris et interprété avec justesse mes buts et intentions artistiques »
Dans une lettre à Dufranne (qui chante Golaud), Claude Debussy écrivait
En 1903, il épouse à Paris la célèbre danseuse Christine Kerf.

Il se produit en province et notamment aux Arènes de Saintes en 1909 dans Hérodiade de Jules Massenet, dont Goulebenèze a tiré un monologue.
Vieuille joue au Manhattan Opera House à New York en 1908 et 1909 à l'invitation d'Oscar Hammerstein.
Il se produisit également à l'opéra de Zurich en 1917.
Il continua à chanter Arkel à l'Opéra-Comique jusqu'en 1933, et de 1930 à 1933, il chanta ce rôle au côté de son neveu le baryton Jean Vieuille ( 14 février 1902; Paris - 6 avril 1967 ; Saint-Georges-de-Didonne) qui interprétait le docteur.
Vieuille joue au Manhattan Opera House à New York en 1908 et 1909 à l'invitation d'Oscar Hammerstein.
Il se produisit également à l'opéra de Zurich en 1917.
Il continua à chanter Arkel à l'Opéra-Comique jusqu'en 1933, et de 1930 à 1933, il chanta ce rôle au côté de son neveu le baryton Jean Vieuille ( 14 février 1902; Paris - 6 avril 1967 ; Saint-Georges-de-Didonne) qui interprétait le docteur.
Félix Vieuille exerce comme professeur au Conservatoire pendant 25 ans.
Ayant arrêté sa carrière en 1936, il cofonde avec Georges Hirsch, administrateur de l'Opéra, l'association des "Artistes Associés" qui lui permet de continuer de chanter.
Ayant arrêté sa carrière en 1936, il cofonde avec Georges Hirsch, administrateur de l'Opéra, l'association des "Artistes Associés" qui lui permet de continuer de chanter.
Doyen des chanteurs lyriques français, il se retire en 1940 à Saint-Georges-de-Didonne, où il a fait construire la villa Les Cri Cri à Vallières, en 1921. (aujourd'hui 6 rue Félix Vieuille).
Source P. Guillory
Source P. Guillory
La villa a été construite en 1907 et porte la signature d'Hilaire Bernier, entrepreneur à Saint-Georges-de-Didonne à cette époque. La maison apparaît sur une vue aérienne en 1920 et est alors une des rares constructions du quartier, au milieu d'un bois.
Felix Vieuille se produisit souvent au Casino de Royan avec son voisin, le baryton Hector Dufrasne (qui demeurait 8 avenue de Cordouan, maison également édifiée par Hilaire Bernier).
À sa mort, survenue dans sa villa le 28 février 1953, la municipalité de Saint-Georges-de-Didonne a décidé de donner son nom à la rue où il demeurait.
Source Patrimoine et Inventaire de la Nouvelle Aquitaine
Felix Vieuille se produisit souvent au Casino de Royan avec son voisin, le baryton Hector Dufrasne (qui demeurait 8 avenue de Cordouan, maison également édifiée par Hilaire Bernier).
À sa mort, survenue dans sa villa le 28 février 1953, la municipalité de Saint-Georges-de-Didonne a décidé de donner son nom à la rue où il demeurait.
Source Patrimoine et Inventaire de la Nouvelle Aquitaine