Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche, comte de Tréville dit Latouche-Tréville.
° 03/06/1745 ; Rochefort
† 19/08/1804 ; Toulon
° 03/06/1745 ; Rochefort
† 19/08/1804 ; Toulon
Amiral français qui se distingue particulièrement pendant la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. De retour en France, il est directeur du port de Rochefort et chargé de dresser une carte de l'île d'Oléron.
Député de la noblesse en 1789, il vote néanmoins l'abolition des privilèges et fera partie de l'Assemblée constituante jusqu'à sa dissolution en 1791. Placé à la tête de la flotte de Brest, Napoléon 1er lui confie le commandement d'une division de quatre vaisseaux à Rochefort, avant de le nommer commandant en chef des forces navales de la Manche, en 1801.
Par deux fois, il repousse les attaques de l'amiral Nelson qui tente de détruire la flottille. Ce furent probablement les seuls échecs de la carrière de Nelson, ce qui vaudra un prestige considérable à Latouche-Tréville que Bonaparte considère dès lors comme son meilleur amiral.
Il prend le commandement de la flotte de la Méditerranée et conçoit alors un plan de grande envergure pour permettre à la flotte impériale se rendre maître de la Manche et permettre l'invasion de l'Angleterre. Mais, épuisé, il meurt à bord du navire amiral le Bucentaure en rade de Toulon, le 18 août 1804, après avoir prononcé ces dernières paroles : « Un officier de mer doit mourir sous le pavillon de son vaisseau ».
Député de la noblesse en 1789, il vote néanmoins l'abolition des privilèges et fera partie de l'Assemblée constituante jusqu'à sa dissolution en 1791. Placé à la tête de la flotte de Brest, Napoléon 1er lui confie le commandement d'une division de quatre vaisseaux à Rochefort, avant de le nommer commandant en chef des forces navales de la Manche, en 1801.
Par deux fois, il repousse les attaques de l'amiral Nelson qui tente de détruire la flottille. Ce furent probablement les seuls échecs de la carrière de Nelson, ce qui vaudra un prestige considérable à Latouche-Tréville que Bonaparte considère dès lors comme son meilleur amiral.
Il prend le commandement de la flotte de la Méditerranée et conçoit alors un plan de grande envergure pour permettre à la flotte impériale se rendre maître de la Manche et permettre l'invasion de l'Angleterre. Mais, épuisé, il meurt à bord du navire amiral le Bucentaure en rade de Toulon, le 18 août 1804, après avoir prononcé ces dernières paroles : « Un officier de mer doit mourir sous le pavillon de son vaisseau ».