Thouars, 15 septembre 1924 - Royan, 21 août 2001
Fils unique d'un cheminot employé des Chemins de fer de l'État, Georges Touroude vécut durant sa jeunesse au Havre.
Élève-maître à l'École normale d'instituteurs de Rouen durant la guerre, jeune communiste, il entre dans la Résistance, et fonde en 1941 le Front National étudiant qui devient en 1943 les Forces Unies de la Jeunesse Patriotique en Seine-Maritime lesquelles se joignent aux FTPF en 1944. Sous le nom du lieutenant Barthélemy, il échappe plusieurs fois à la dénonciation et fut décoré à titre universitaire de l'Ordre national du Mérite.
Il raconte son histoire dans Les braconniers de l'espérance, en 1995.
Élève-maître à l'École normale d'instituteurs de Rouen durant la guerre, jeune communiste, il entre dans la Résistance, et fonde en 1941 le Front National étudiant qui devient en 1943 les Forces Unies de la Jeunesse Patriotique en Seine-Maritime lesquelles se joignent aux FTPF en 1944. Sous le nom du lieutenant Barthélemy, il échappe plusieurs fois à la dénonciation et fut décoré à titre universitaire de l'Ordre national du Mérite.
Il raconte son histoire dans Les braconniers de l'espérance, en 1995.
Le terrible bombardement du Havre du 5 septembre 1944 conduisit sa famille à se replier en Charente-Maritime, où son père travailla jusqu'à sa retraite à La Rochelle. C'est là qu'il connut à la Libération Robert Chamboulan, écrivain et journaliste résistant, alors rédacteur en chef du journal communiste de Bordeaux, La Gironde populaire, qu'il admirait beaucoup, car lui-même rêvait de journalisme et d'écriture.
Il épouse à Royan le 8 avril 1947, leur fille aînée, Gisèle Chamboulan.
Il épouse à Royan le 8 avril 1947, leur fille aînée, Gisèle Chamboulan.
Il est nommé instituteur à Royan, à l'école Pelletan, où il effectuea tout le reste de sa carrière. Il quitte le Parti communiste français et devient un des principaux militants du Parti socialiste unifié du département au début des années 1960. Secrétaire et trésorier de la section de Royan en 1963, il figure en 1966 parmi les militants du bureau de la fédération.
Il est aussi un membre très actif de la Ligue des droits de l'Homme dont il est président d'honneur dans le département et conférencier.
Érudit, journaliste, poète et conférencier, c'est un écrivain prolifique, libertaire et protestant, auteur d'une douzaine d'ouvrages dont, sur l'histoire locale, Royan en 1973 en collaboration avec sa belle-mère Germaine Chamboulan, Royan, ville nouvelle en 1996 qui retrace la période de la Reconstruction à travers la presse locale..
Il est aussi un membre très actif de la Ligue des droits de l'Homme dont il est président d'honneur dans le département et conférencier.
Érudit, journaliste, poète et conférencier, c'est un écrivain prolifique, libertaire et protestant, auteur d'une douzaine d'ouvrages dont, sur l'histoire locale, Royan en 1973 en collaboration avec sa belle-mère Germaine Chamboulan, Royan, ville nouvelle en 1996 qui retrace la période de la Reconstruction à travers la presse locale..
Après sa prise de retraite, il rédigea en 1990, en collaboration avec André Berland, la première biographie de Ludovic Trarieux, le fondateur de la Ligue des droits de l'Homme.
Également poète, il publia en 1974 ses Contes des vents atlantiques, et ses vers de 1948 à 1990 furent regroupés dans le recueil Dix cris du cœur.
Georges Touroude se consacra aussi à des travaux de recherches historiques. La famille de sa femme se rattachant à celle du pasteur du désert Jean Jarousseau, il en fut le second historien, après Eugène Pelletan. De l'oppression à la liberté en 1992 où il traite des communautés huguenotes saintongeaises et de Jean Jarousseau.
Puis, Deux républicains de progrès en 1995 qui raconte la vie d'Eugène et Camille Pelletan,ce qui relança l'intérêt des historiens pour ces républicains de progrès.
Également poète, il publia en 1974 ses Contes des vents atlantiques, et ses vers de 1948 à 1990 furent regroupés dans le recueil Dix cris du cœur.
Georges Touroude se consacra aussi à des travaux de recherches historiques. La famille de sa femme se rattachant à celle du pasteur du désert Jean Jarousseau, il en fut le second historien, après Eugène Pelletan. De l'oppression à la liberté en 1992 où il traite des communautés huguenotes saintongeaises et de Jean Jarousseau.
Puis, Deux républicains de progrès en 1995 qui raconte la vie d'Eugène et Camille Pelletan,ce qui relança l'intérêt des historiens pour ces républicains de progrès.
En 1996, Georges Touroude crée avec Paul Baquiast l'Association des Amis d'Eugène et Camille Pelletan (AECP), dont il devient le trésorier.
Pour son action dans la Résistance, il avait été fait chevalier de l'Ordre national du Mérite.
Source Le Maitron et Guy Binot
Pour son action dans la Résistance, il avait été fait chevalier de l'Ordre national du Mérite.
Source Le Maitron et Guy Binot