Les dates listées sont classées par ordre chronologique.

28 février 1949
Royan décorée.
La Croix de Guerre 1939-1945 avec palme est attribuée à la ville de Royan. Elle sera adjointe au blason.

14 mars 1949
Il n'y a plus de pilotes à Royan.
Un décret regroupe les pilotes de la Gironde sur la rive gauche de l'estuaire, à Pauillac d'abord puis au Verdon. Ils quittent le port de Royan après y avoir résidé pendant des siècles.

5 novembre 1949
Le bombardement en questions.
Le Ministre de la guerre fait savoir que la destruction de Royan, sans utilité militaire, ne saurait être attribuée au Général de Larminat qui avait, à l'époque, donné des ordres pour bombarder seulement des objectifs militaires à l'exclusion des civils.

24 décembre 1949
Les souliers en fumée avant Noël.
Un incendie éclate dans la cité commerciale provisoire des Gardes, réalisée en grande partie en bois. Il a pris naissance dans le magasin de chaussures de M. Ribeyrol. Les pompiers ne peuvent le maitriser rapidement du fait de l'insuffisance des canalisations provisoires d'après-guerre. Un îlot entier de 5 magasins est totalement détruit.

11 mars 1950
K.O. express.
Première réunion pugilistique amateur organisée à Royan dans le casino en planches. Lors du 8e combat, Abel Dufour met son adversaire K.O. au premier round en 2mn 30.

23 avril 1950
Hommage aux libérateurs.
Inauguration par M. Monnerville, Président du Conseil de la République, du monument de Rétaud à la mémoire des soldats tombés devant Royan et La Rochelle en 1944-45. Dans cette nécropole nationale, aménagée dès la fin des hostilités, reposent les corps de 330 soldats, FFI, FFL, soldats de l'armée d'Afrique et de l'armée américaine.

6 août 1950
L'église du Parc sous influence brésilienne.
Pose de la première pierre de l'église du Parc. Notre Dame de l'Assomption s'apparente à une chapelle signée Oscar Niemeyer à Belo Horizonte au Brésil.

14 août 1950
Miss 50.
Soirée dansante au Sporting pour élire miss Royan 1950 : c'est Melle Yvette Niox, une jeune royannaise

20 décembre 1950
La Mairie aux Palmiers.
Le Conseil Municipal se déroule pour la 1ère fois à la villa Les Palmiers, nouvelle mairie. Le Maire est Charles Regazzoni.

1 mars 1951
Que les fêtes commencent !
La première cavalcade organisée par les commerçants de Royan dans la ville en reconstruction connaît un grand succès. Sur le thème des gitans, les Royannais s'amusent et relèvent la tête.

15 avril 1951
Tournez manèges au Chay.
Le Comité des Fêtes du Rond-Point du Chay organise sa grande frairie annuelle avec attractions foraines, manèges, tirs, friandises, etc.

4 juin 1951
Les Mouettes en deuil.
Dans la nuit du dimanche au lundi, un accident fait un mort et deux blessés graves parmi les membres de la Société des Mouettes qui revenaient d'un Festival de gymnastique à Plassac.

1 juillet 1951
Combien pour ce chien ?
Exposition canine internationale aux Palmiers.

30 janvier 1952
La Saintonge perd la goule.
Le Saintongeais Evariste Poitevin, dit Goulebeneze, décède à l'hôpital de Saintes d'une congestion cérébrale à l'âge de 75 ans. Cet écrivain, poète, barde patoisant, chansonnier, homme de théâtre a fait vivre "l'esprit saintongeais". Une strophe de son poème "Saintonge" évoque Royan :
C'est Royan qu'une fée surnomma la coquette,
Un écrin entrouvert sur le vaste océan,
Une vague à Vallières... le vol d'une mouette,
Un coucher de soleil sur le vieux Cordouan !

3 février 1952
Élection de la Fée du cyclisme.
Grand Bal organisé par les supporters de la petite reine au casino provisoire avec élection de la Fée du cyclisme. La Royannaise Yvonne Vallette est désignée par le jury présidé par l'adjoint au Maire, Mr Robert Chamboulan.

19 février 1952
Royan gagne un blason.
Le Conseil Municipal fixe officiellement les armoiries de Royan. Elles reprennent les armes des anciens seigneurs de Royan, les Coëtivy et les La Trémoïlle.

24 mars 1952
Royan reçoit son trousseau.
Le Ministère des Beaux Arts accorde à la Mairie de Royan quelques œuvres d'art destinées à orner les grandes salles et à fournir les premiers éléments du futur Musée de la ville : un paysage de Jacques Sain, une marine du peintre belge Mols, un bronze de Mme Granger et des gravures de Boilvin, Cottet et Journot.

19 mai 1952
Ce coquin d'Anatole à Paris.
Première représentation à Paris du film d'Émile Couzinet "Ce coquin d'Anatole". L'affiche est signée du Royannais René Renneteau qui s'occupe également des décors.

1 novembre 1952
Les malades remplacent les enfants à Malakoff.
Ouverture de l'hôpital Malakoff. Il s'installe dans les locaux d'une colonie de vacances de la ville de Malakoff "L'enfant au grand air".

21 novembre 1952
Les Fortes des Halles.
Au casino municipal, le premier bal des Dames de La Halle est organisé par les usagers du marché, avec élection de "la fille de Madame Angot".

22 novembre 1952
(Re)naissance touristique de la Côte de Beauté.
Première réunion à la mairie de Royan des maires et présidents des syndicats d'initiative des villes composant la Côte de Beauté (La Tremblade, Les Mathes, Saint-Palais-sur-Mer, Royan, Saint-Georges-de-Didonne, Meschers).

28 novembre 1952
C'était la première séance.
Première séance du nouveau Ciné-Club de Royan au cinéma Pierre Loti à 21h avec au programme "La Kermesse Héroïque" du réalisateur Jacques Feyder .

8 avril 1953
"Quand te tues-tu?"
Première représentation à Cannes du film d'Émile Couzinet "Quand te tues-tu?" L'ancien directeur des studios de cinéma royannais, Emile Couzinet, est revenu à Pontaillac tourner les extérieurs du film, une farce burlesque avec Jean Tissier et Frédéric Duvallès.

12 octobre 1953
Va pour le portique.
L'architecte Louis Simon qui défend l'idée du portique pour le Front de Mer, réussit à la faire adopter par la municipalité.

17 mars 1954
Feu vert pour le marché.
Le Conseil Municipal adopte le projet de construction du marché couvert présenté par M. Simon et celui des Galeries Botton (architectes Ms Maillart et Jourdain).