° 15/11/1846 ; Pons - † 27/09/1893 ; Pons
Fils d'un tanneur, il naquit à Pons, au bord de la Seugne.
Très tôt, il manifesta un goût inné pour le dessin joint à un don d'observation remarquable qu'il exerçait sur le monde rural où il vivait.
Son premier album de dessins humoristiques Les Gens de Mazerolles parut en 1875, suivi en 1876 des Croquis Saintongeais, publiés en feuilles volantes et vendus à la pièce ou par dix.
Gautier souligne les travers despaysans et des petits bourgeois, signant souvent des dessins humoristiques complétés de courts dialogues. Ses personnages s'expriment souvent en dialecte saintongeais, dont Gautier capte les tournures et les expressions savoureuses.
Très tôt, il manifesta un goût inné pour le dessin joint à un don d'observation remarquable qu'il exerçait sur le monde rural où il vivait.
Son premier album de dessins humoristiques Les Gens de Mazerolles parut en 1875, suivi en 1876 des Croquis Saintongeais, publiés en feuilles volantes et vendus à la pièce ou par dix.
Gautier souligne les travers despaysans et des petits bourgeois, signant souvent des dessins humoristiques complétés de courts dialogues. Ses personnages s'expriment souvent en dialecte saintongeais, dont Gautier capte les tournures et les expressions savoureuses.
À partir de 1880, il devint l'illustrateur attitré de La Gazette des Bains de Mer créée par l'éditeur journaliste Victor Billaud à Royan. Publiés en première page, ces dessin satiriques, raillant les paysans mais révélant leur bon sens firent longtemps le plaisir des Royannais et des touristes. Ils étaient reproduits dans tous tous les autres journaux de Billaud : Le Mémorial de Saintes, la Chronique de Saint Jean d'Angély, le Journal de l'Ile d'Oléron...
Installé à Paris, Gautier publie ses œuvres dans les grands quotidiens de l'époque, dont Le Gaulois ; il y tourne en dérision les institutions de la IIIe République, les juges ou les bourgeois. On lui doit plus de 2000 dessins.
Fidèle à ses racines saintongeaises, Barthélémy Gautier décèda à Pons, terrassé à 46 ans par une pneumonie.
Fidèle à ses racines saintongeaises, Barthélémy Gautier décèda à Pons, terrassé à 46 ans par une pneumonie.