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Office de tourisme communautaire Royan Atlantique - © Royan Atlantique

Jean Jarousseau Pasteur du désert

° 1729 ; Verdun- † 1819 ; Chenaumoine
Issu d'une modeste famille de pasteurs charentais, morts en martyrs de la foi protestante. Baptisé, il suit ses études de théologie à Lausanne au séminaire qui formait les pasteurs clandestins, les «  pasteurs du désert  ».
Il est nommé à Saint-Georges-de-Didonne ,en 1761, au début de la seconde période du désert, quand le protestantisme bénéficia de la montée de la tolérance. Il obtient la protection tacite du gouverneur de la Saintonge, le maréchal de Sénectère qui, lors de son inspection, fait donner le tambour afin qu'il puisse se cacher dans un cagibi aménagé dans sa maison.
Blessé lors d'un prêche dans le Désert, il consacre le temple protestant de Royan. Partisan de la révolution, il s'en éloigne durant la Terreur.
Père de sept enfants, il est à l'origine d'une dynastie locale, dont les membres siègent, durant près d'un siècle, au conseil municipal de Saint-Georges-de-Didonne et grand-père de l'écrivain et homme politique Eugène Pelletan (1729-1819), qui lui a consacré l'ouvrage Jarousseau, pasteur du désert.
Inhumé près de sa maison au hameau de Chenaumoine à Semussac, où sa tombe est conservée, il figure dans la mémoire charentaise du bon pasteur réformiste qui proposait une religion indulgente et calme.