° Reims, 1938
Il arrive à Royan dès 1938 où son père est instructeur chez Caudron. Il fait sa carrière dans la police.
Passionné par l'histoire de l'Occupation et la Seconde Guerre Mondiale, il collectionne des souvenirs pendant trente ans.
Passionné par l'histoire de l'Occupation et la Seconde Guerre Mondiale, il collectionne des souvenirs pendant trente ans.
Il se retire à Royan en 1989 et crée avec Alain Dodat le Musée de la Poche de Royan au Gua, seul endroit possible où ils peuvent avoir 1.600 mètres carrés couverts, après des années de démarches. Il s'agit d'une initiative privée entièrement financée par ses fondateurs avec des crédits bancaires, car, malgré de nombreuses promesses verbales, ils n'obtiennent pas d'aide des autorités locales ou départementales, bien que présentant un grand intérêt pour l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale à Royan.
Philippe Lelaurain reprend seul l'affaire en 1992 à la suite du décès d'Alain Dodat et reçoit sans arrêt de nouvelles collections. Ce musée privé dont le directeur-guide est Philippe Lelaurain lui-même, n'est pas sans connaître de sérieux problèmes financiers avec seulement 20.000 visiteurs par an. Seul de cette importance sur la côte atlantique entre Brest et Biarritz, il est encore mal signalisé et son aspect extérieur ne donne pas une bonne idée des richesses des 1.000 objets exposés, qui ne représentent que la moitié des collections existantes. Néanmoins, il obtient, malgré une compétition importante, en 1996 le trophée Culture pour les initiatives originales et innovantes en faveur du tourisme accordé par le comité régional du tourisme Poitou-Charentes et sort une vidéo-cassette sur le musée et sur la Libération de Royan.
Philippe Lelaurain reprend seul l'affaire en 1992 à la suite du décès d'Alain Dodat et reçoit sans arrêt de nouvelles collections. Ce musée privé dont le directeur-guide est Philippe Lelaurain lui-même, n'est pas sans connaître de sérieux problèmes financiers avec seulement 20.000 visiteurs par an. Seul de cette importance sur la côte atlantique entre Brest et Biarritz, il est encore mal signalisé et son aspect extérieur ne donne pas une bonne idée des richesses des 1.000 objets exposés, qui ne représentent que la moitié des collections existantes. Néanmoins, il obtient, malgré une compétition importante, en 1996 le trophée Culture pour les initiatives originales et innovantes en faveur du tourisme accordé par le comité régional du tourisme Poitou-Charentes et sort une vidéo-cassette sur le musée et sur la Libération de Royan.
En 2008, le « musée historique de la poche de Royan » ne survivait pas au souhait de son cofondateur, Philippe Lelaurain, de prendre sa retraite. La riche collection avait été vendue aux enchères
Philippe Lelaurain avait proposé à la Communauté d'agglomération Royan Atlantique et à la Ville de Royan de céder à l'une ou l'autre ou les deux l'intégralité de la collection qu'abritait en 2008 encore le « musée historique de la poche de Royan ». Des véhicules de combat, de transport, des armes, des photographies, des uniformes, des matériels en tous genres… Philippe Lelaurain en demandait un million d'euros. Aucun élu n'avait pris sa proposition au sérieux…
Ouvert très symboliquement le 15 avril 1990, le musée – privé et autofinancé – avait donc fermé ses portes le 30 septembre 2007, faute de repreneur. Et les 13 et 14 juin 2008, la société allemande spécialisée dans la vente d'objets militaires de toutes époques Hermann Historica procédait à la vente, en 822 lots, d'une collection forcément unique en Pays royannais. Le million d'euros demandé aux collectivités avait alors été très largement dépassé. L'anniversaire de la libération de la poche de Royan, le 17 avril 1945, est l'occasion de replonger dans l'atmosphère du musée du Gua.
Article decRonan Cherel Sud Ouest Publié le 17/04/2022 à 15h20.
Philippe Lelaurain avait proposé à la Communauté d'agglomération Royan Atlantique et à la Ville de Royan de céder à l'une ou l'autre ou les deux l'intégralité de la collection qu'abritait en 2008 encore le « musée historique de la poche de Royan ». Des véhicules de combat, de transport, des armes, des photographies, des uniformes, des matériels en tous genres… Philippe Lelaurain en demandait un million d'euros. Aucun élu n'avait pris sa proposition au sérieux…
Ouvert très symboliquement le 15 avril 1990, le musée – privé et autofinancé – avait donc fermé ses portes le 30 septembre 2007, faute de repreneur. Et les 13 et 14 juin 2008, la société allemande spécialisée dans la vente d'objets militaires de toutes époques Hermann Historica procédait à la vente, en 822 lots, d'une collection forcément unique en Pays royannais. Le million d'euros demandé aux collectivités avait alors été très largement dépassé. L'anniversaire de la libération de la poche de Royan, le 17 avril 1945, est l'occasion de replonger dans l'atmosphère du musée du Gua.
Article decRonan Cherel Sud Ouest Publié le 17/04/2022 à 15h20.
