° 1918 ; Saint-Thomas-de-Conac - † 2016 ; Royan - artisan tapissier, artiste peintre
Ayant toujours voulu être peintre, Colette Enard suit la formation de l'École des Beaux-Arts de Bordeaux puis se rend à Paris qu'elle quitte pendant la guerre. Elle peint alors de nombreux portraits et réalise quelques commandes.
Dans les années 50, elle part en Australie qui demande alors beaucoup d'émigrants. Ce voyage sera incompris. A la suite de traumatismes familiaux, elle subit les séquelles d'essais thérapeutiques encore tâtonnants et se sent psychologiquement diminuée. Les couleurs arrivent enfin dans une peinture plus apaisée qui lui permet de refaire surface.
Des portraits de femmes Sainte-Agathe où les seins coupés sont remplacés par des citrons, La femme cactus, La femme bleue, des évocations Le psychiatre aux électrodes, Mithridate, des animaux hybrides mystérieux, des natures mortes, construits avec une peinture épaisse qui donnent ce relief si particulier à la toile sans alourdir le trait.
Elle expose à Royan, chez son amie céramiste Cécile Midas, puis partout en France et à l'étranger. Elle recevra le soutien et des critiques flatteuses d'André Breton:
Dans les années 50, elle part en Australie qui demande alors beaucoup d'émigrants. Ce voyage sera incompris. A la suite de traumatismes familiaux, elle subit les séquelles d'essais thérapeutiques encore tâtonnants et se sent psychologiquement diminuée. Les couleurs arrivent enfin dans une peinture plus apaisée qui lui permet de refaire surface.
Des portraits de femmes Sainte-Agathe où les seins coupés sont remplacés par des citrons, La femme cactus, La femme bleue, des évocations Le psychiatre aux électrodes, Mithridate, des animaux hybrides mystérieux, des natures mortes, construits avec une peinture épaisse qui donnent ce relief si particulier à la toile sans alourdir le trait.
Elle expose à Royan, chez son amie céramiste Cécile Midas, puis partout en France et à l'étranger. Elle recevra le soutien et des critiques flatteuses d'André Breton:
Vous êtes une surréaliste non orthodoxe !
Mais elle cesse de peindre en 1964, notamment par manque de moyens financiers pour exposer. Elle s'essaie à l'élaboration de cartons de tapisserie, qui nécessitent un dessin, puis un chiffrage minutieux des zones de couleurs. Chaque chiffre correspond à un ton de laine. Elle cherche dans ce travail rigoureux la preuve de sa précision mentale. Elle accepte toutes les commandes qui lui permettent de vivre.
Elle se spécialise dans la tapisserie à l'aiguille (point par point, à la main). Elle dessine des cartons réalisés à 6 exemplaires maximum, plus deux exemplaires d'auteur, ce qui fait de chaque tapisserie une œuvre d'art au sens légal du terme.
Elle a obtenu plusieurs récompenses pour son travail et participé à un programme pour la conservation des métiers rares. Colette Enard fait partie de « Expo 5 », un collectif d'artistes de Charente-Maritime qui décidèrent d'exposer ensemble à partir de 1963.
Elle se spécialise dans la tapisserie à l'aiguille (point par point, à la main). Elle dessine des cartons réalisés à 6 exemplaires maximum, plus deux exemplaires d'auteur, ce qui fait de chaque tapisserie une œuvre d'art au sens légal du terme.
Elle a obtenu plusieurs récompenses pour son travail et participé à un programme pour la conservation des métiers rares. Colette Enard fait partie de « Expo 5 », un collectif d'artistes de Charente-Maritime qui décidèrent d'exposer ensemble à partir de 1963.
